Journal
illustré
de la restauration
23 septembre 2005- n°109 -
A la charge !
On charge, en effet. Non pas sabre au clair, mais les bras encombrés
de cartons.
Les premiers livres ont trouvé place, mais sans arrêt grimpent
de nouvelles vagues à l’assaut du bord. Il faut refaire étagères,
placards, tiroirs.
« J’ai retrouvé une autre caisse ! C’est que
des grands livres ! »
Quelle chance ! Rafaël, faut vite faire une autre série
d’étagères !
Rafaël prend son mètre et, aidé de Frangel, prend les
mesures pour meubler encore un panneau qu’on souhaitait garder vide…
Il y en a d’autres dans le poste avant, dans le poste arrière,
La bibliothèque du vieux Karrek est presque entièrement
là, avec en plus les ajouts de ces deux années.
Le spectacle dans la menuiserie n’est pas réjouissant !
Beaucoup de ce qui n’était pas livres y a été
entreposé, au rythme rapide de la démolition du bateau.
De plus, au cours de la reconstruction, on est venu y fouiller pour récupérer
telle ou telle pièce, y chercher des vis, des charnières…
Des stagiaires de l’été ont commencé un tri,
une sélection, mais il reste encore beaucoup à faire pour
remonter tout l’utile à bord, et le ranger !
Cela fait, il y en aura encore davantage dans un hangar du chantier :
papiers, matériel électrique, pièces de moteurs,
moteurs, voiles, cordages, matériel de plongée…
Grâce à des dons nouveaux et à des prêts, nous
avons pu prolonger jusqu’à ce jour le travail des menuisiers
à bord. Les toilettes du poste avant ont été ainsi
avancées. On voit ici le bac à douche (création en
fibres, de Juan), l’emplacement (en jaune) des WC, et celui (en
rouge) du lavabo.
Un placard et des étagères permettront d’autres rangements.
A côté, une penderie a été installée.
Les toilettes du carré seront opérationnelles dès
la mise à l’eau.
Wilson et « Drupi » travaillent ici à la pose du lavabo,
les anciens WC ont été remis à neuf et seront posés
aussi.
Dans le fond de la photo, Cesar (de dos) en fabrique la porte.
Dès qu’un placard est terminé, Marion et Solveig
arrivent avec leur pinceau.
Vernis, ,peinture blanche, et peintures vert clair ou foncé se
marient.
Un gros hublot a été percé dans la petite cloison
entre les couchettes de l’avant et l’espace vers le carré.
Cela allège la cloison (visuellement) et surtout permet à
l’occupant de la couchette inférieure de ne pas se sentir
enfermé.
Le jeu ton sur ton des deux verts et le hublot plongent un peu dans une
ambiance aquarium, mais des tissus plus chauds viendront égailler
l’ensemble.
Pour les curieux, sur cette photo, de gauche à droite :
Les étagères et la table à dessin, le pied du grand
mât, l’entrée aux quatre couchettes avant, le «
box » des deux couchettes un peu plus en arrière, et le coin
du grand placard à dossiers du carré. La photo est donc
prise du carré, regardant vers l’avant.
La cuisine est à peu près finie. Il ne manque qu’à
acheter une nouvelle gazinière pour mettre sous la hotte, dont
on aperçoit le gros tube d’évacuation. Le «
bar » (plan de travail) a été allégé
sur sa face côté axe du bateau par une longue découpe
ovale.
C’est le lieu le plus pourvu en rangements, pour les ustensiles
et les provisions.
Le point
Ce chargement du navire est beaucoup plus long qu’on ne l’avait
pensé, en raison en particulier de deux facteurs :
- on ne peut pas tout emporter, il faut trier,
- on manque de rangements, il faut en faire au fur et à mesure.
Les modifications faites au bateau (couchettes à l’avant
et à l’arrière, suppression du « petit
carré ») ont diminué les volumes de rangement
au profit de couchettes. Nous l’avions prévu et organisé
mieux ceux-ci, mais cela s’avère encore insuffisant.
Aspect positif de ce délai, le reste des nouvelles sangles vient
d’arriver au chantier. Nous retournerons donc à l’eau
avec une sécurité accrue.
Autre aspect positif, nous ne serons plus contraints de demeurer dans
la marina pour y poursuivre les travaux. Gain financier, et plaisir d’aller
faire les peintures dans une baie sympathique…
Comme la semaine dernière, nous demandons ici à nos amis
un nouvel effort financier pour nous aider à faire face à
tout ce réaménagement. Nous sommes une fois de plus à
vide, les ouvriers continuent à nous faire crédit, mais
il faudra bien leur payer leur dû au moment d’appareiller !
En attendant, ce sont eux nos principaux prêteurs de ces deux semaines !
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qui vous conviendraient mieux.
Merci...
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