Restaurer un vieux gréement

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Le beau bateau des vieux Bretons et des jeunes marins ne mourra pas

La restauration :
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Prenant de l'âge, le Karrek Ven est devenu monument historique.
Des amis, des passionnés de ce beau et brave bateau, parfois anciens équipiers, ont décidé de sauver ce témoin d'un ancien savoir-faire et d'un temps où des hommes partaient avec le vent en longues expéditions, labourer les mers pour en tirer la subsistance de leurs familles : malgré un entretien permanent, une réfection de la coque était devenue indispensable.

Le projet en cours est donc la restauration fidèle de ce voilier de travail. Beaucoup du bois d'origine est changé mais forme, structure, tours de mains ayant présidé à cette construction sont conservés. Un reportage didactique est d'ailleurs réalisé, en même temps que la restauration. Un journal illustré fait le point des travaux chaque semaine.

Le navire se trouvant au Venezuela, c'est là que se font ces travaux, sous la conduite experte d'un vieux charpentier de marine, habitué des bateaux de bois anciens.

Opérations à effectuer.

Le bateau mis à sec sur un chantier est vidé de tout son contenu.

La majorité des planches de la coque sont alors retirées afin de laisser apparaître jambettes, membrures et varangues, les "côtes" du bateau. Ce qui n'est pas en bon état doit être changé, puis on posera de nouvelles planches (bordé de coque).

On retire aussi cloisons intérieures et plancher, afin de vérifier l'état des renforts longitudinaux, les serres.

Même vérification, réparation ou remplacement, pour l'étrave, la quille, la contre-quille et l'étambot (arrière), qui forment la "colonne vertébrale".

Les vieux et grands boulons qui maintiennent la quille sont changés pour des neufs.

Le pont a été partiellement refait il y a quelques années. On terminera ce travail et l'on posera, sur le bastingage, une nouvelle lisse de pavois.


Jusqu'à 80 mètres cubes de bois auraient pu être nécessaires. Tout n'étant pas à remplacer, la moitié pourrait suffire, bon bois dur tropical remplaçant avantageusement le chêne d'origine.

Il faudra, pour cheviller tout cela, 5 500 carvelles (gros clous de bordé) et 2 000 grands boulons, chevilles métalliques, tire-fonds.

Plusieurs centaines de kilos d'étoupe, de mastic, de brai et de peinture permettront de parachever le travail.