On trouve une grande variété de paysages,
des eaux calmes...

...à celles agitées de l'océan,
des zones désertiques...

...à celles luxuriantes de végétation.

La mer est parfois si limpide sur les fonds coralliens que les pêcheurs
construisent des tours de bois pour guetter l'arrivée des bancs de
poissons.
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Les barques de pêche sont toujours en bois, construites dans de
petits chantiers locaux.

Hors des villages et du grand port de Cumana, les rivages sont à
peu près déserts,

parfois bordés de mangrove.
La nature est encore vierge.
Les pélicans, perdant leur dignité habituelle, plongent sur
les déchets de poissons qu'on leur jette.

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Le Venezuela, "petite Venise". Appelé
ainsi par les premiers Européens en raison des huttes indiennes sur
pilotis que l'on trouve, à l'est et à l'ouest du pays.
Vingt millions d'habitants sur un territoire deux fois comme la France.
Environ 150 000 Indiens y vivent entre eux, un grand nombre d'autres s'étant
mélangés à la population créole (d'origine européenne
surtout), comme à Cumana.
A 100 km à vol d'oiseau du chantier de restauration commence le territoire
des 20 000 Indiens Waraos du delta de l'Orénoque regroupés en
familles dans ces huttes sur pilotis, sauvegardés par l'impossibilité
de construire des routes dans ce milieu marécageux.
C'est une des plus anciennes ethnies du pays, déjà installées
là au temps des pyramides d'Egypte.
Leur développement technique est celui d'un peuple paléolithique
: chasseurs-cueilleurs vivant en tout petits groupes semi-nomades, utilisant
toujours arcs et flèches, se déplaçant essentiellement
en pirogues taillées dans un tronc d'arbre.
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Leur mythologie est extrêmement complexe et poétique,
leur connaissance du milieu ambiant, animaux et plantes, est parfaite.
Ils sont de caractère doux, aimable, curieux de l'étranger.
Karrek Ven leur a rendu visite à plusieurs reprises.

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