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La restauration terminée, vive l'aventure !

La restauration :
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La région

- Recherche et sauvegarde du patrimoine : Expédition Tobago

Fouille archéologique d'un mois dans l'île de Tobago, à la recherche de la première culture néolithique ayant touché les Antilles. Suivie d'un mois de rédaction du rapport tout en explorant l'île, sauvage, et ses voies d'accès à la mer : les lits de ruissellement ou cours d'eau.
Travail au Musée.

Ce groupe culturel indien, contemporain des débuts de l'empire romain, a laissé des vestiges décorés d'un style abstrait géométrique unique dans la région. Bien que restreint en nombre, il a fortement influencé les cultures antillaises ultérieures. D'où venait-il ? Pourquoi cette influence ?
Ce groupe pourrait-il avoir contribué à l'introduction des mythes amazoniens dans les Petites Antilles ? (cf Expedition Antilles ci-dessous).

- Recherche sur les rôles et statuts liés au sexe et à l'âge dans les cultures et civilisations : Expédition Orénoque.

Expédition de 2 mois au pays des Indiens Warao dans le delta de l'Orénoque.
Ces Indiens, surgis de la préhistoire, mènent depuis 10 000 ans un style de vie de type paléolithique dans ces marécages et canaux où n'ont pu se construire ni routes ni pistes, dans la forêt tropicale qu'ils connaissent à la perfection.
Ils sont bigames, et les hommes s'établissent chez leur belle famille. D'où des rapports particuliers entre les sexes.
Pas d'école, les enfants étant instruits par leur famille qu'ils aident bientôt, intégrés à la société. D'où des rapports particuliers entre les âges.

- Recherche et sauvegarde du patrimoine : Expédition Antilles.

Plusieurs mois sont prévus avec, au début, les îles de St-Vincent, Ste-Lucie et la Dominique (où vit le dernier groupe amérindien des Antilles, dont la mythologie semble au point de concours de la mythologie maya et de celle des cultures amazoniennes).
Y eut-il, comme le pense Lévy-Strauss étudiant les mythes américains, diffusion d'une culture indienne très ancienne dont les cultures amérindiennes connues ne seraient que des vestiges ?
Y eut-il, en Caraïbe au moins et dans le bassin Orénoque/Amazone, diffusion d'une culture importée d'un autre continent par des navigateurs de la fin de la dernière ère glaciaire, comme le laissent penser des gravures rupestres, certaines constructions identiques et des héros culturels semblables de l'est à l'ouest de cette vaste zone ?
L'expédition, par l'étude des gravures rupestres, des représentations figuratives conservées dans les musées, des mythes relevés au cours des temps, tentera d'apporter des éléments de réponse à ces questions.
Les pétroglyphes disparaissent (constructions, événements naturels). C'est un patrimoine de l'humanité à révéler, et à protéger.

Le compte-rendu de ces recherches sera publié sur Internet, dans le Journal de Karrek Ven et, lorsqu'il est fait en relation avec une université, dans un rapport écrit.
CD, DVD et films films seront réalisés selon possibilités.

Petit survol de deux ans de restauration.

Le 28 Août 2003, Karrek Ven s'est posé sur le chantier de construction et réparation navales, à Cumana, important port de pêche au thon et à la sardine, comme l'était Douarnenez, son lieu de naissance.

Un mois fut nécessaire pour déshabiller le bateau et faire le bilan : presque tout serait à changer, et à reconstruire à l'identique, conservant les techniques d'origine utilisées.

Les mois suivants ont vu la réfection du squelette du bateau : ses côtes (les membrures) et ses vertèbres (les varangues).
A Pâques 2004 ce travail paraissait presque terminé, mais la difficulté à trouver assez de charpentiers de marine allongeait les délais.

Au début de Juillet 2004, il manquait toujours la nouvelle étrave, difficile à obtenir (cf. Journal de la Restauration n° 45). Celle-ci fut enfin trouvée, façonnée et posée en septembre 2005 (Journaux 56 et 57).

Le bordage de la coque pouvait commencer. Il prendrait 3 mois et se terminerait un peu avant Noël 2004. (Journal 70).

Hiver 2004-2005

La coque est lissée, puis calfatée dès janvier. On passe alors au pont et au pavois.
La réfection du pont dure jusqu'au printemps. Viennent ensuite les superstructures, et enfin l'aménagement intérieur.
Celui-ci durera jusqu'en septembre, après même la remise à l'eau du bateau.
La restauration de Karrek Ven est à peu près achevée. Mais il faut encore financer son rééquipement et payer les dettes en suspens (voir le Journal de la Restauration)."