Premier temps, Karrek Ven.
On embarque sur Karrek Ven, on hisse les voiles, on est partis pour
plusieurs mois de navigation et de vie à bord avec une dizaine
de compagnons.
Karrek Ven, bateau traditionnel de la marine à voile,
fait revivre l'ambiance des navigateurs-explorateurs de toujours. Ainsi
motivé, l'esprit tendu vers de grands espaces de mer, de pays à
découvrir, on apprend à vivre avec l'essentiel seulement
et de façon naturelle, comme le demande l'aventure, sur les eaux
et à terre.
Le bateau, par ses exigences et celles de la mer, du vent,
forme ses marins à l'exploration, physiquement et moralement.
Il enseigne à faire face aux situations nouvelles et à se
débrouiller dans maints domaines pratiques : en mer ou dans une
petite île, le spécialiste réparateur est rarement
sous la main !
Il habitue aussi à vivre en un groupe où l'on coopère
à la même tâche.
Par ailleurs, un équipement vidéo et communication
permet d'y pratiquer les techniques actuelles en ce domaine en vue d'enregistrements
et reportages, version moderne du classique carnet de voyage.

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Second temps, le vaisseau terrestre.
A la suite de ce stage marin, ce premier groupe quitte Karrek Ven
et rejoint d'autres "vaisseaux" : vaisseaux des déserts,
des steppes ou des fleuves (caravanes d'animaux avec grandes tentes
de nomades, grosses pirogues africaines, sampans, chariots).
Ce nomadisme de type traditionnel fait connaître de près
le pays et mode de vie de ses habitants.
Le groupe peut ainsi emporter un équipement qui lui permet de
ne pas vivre en parasite où il se trouve.
Il peut accueillir et concourir à des opérations :
- d'aide aux populations,
- de sauvetage du patrimoine,
- de protection de l'environnement.
Le groupe peut aussi monnayer son support logistique à des équipes
de recherche et reportage.
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Pendant ce temps, Karrek Ven accueille un second groupe qui
se forme grâce à un ou deux "mordus du bateau"
du groupe précédent, restés là à
cet effet.
Ce second groupe ensuite retrouvera à terre la caravane du
premier groupe, qu'il prendra en charge à son tour, avec ses
guides.
Les guides seront généralement deux,
un natif du pays visité, habitué du nomadisme pratiqué
(ou un marin chevronné), et une personne de l'association animée
de l'esprit qui présidera à ces séjours : accompagner,
pousser chacun à aller plus loin, à découvrir,
mais non pas proprement diriger, le groupe de participants demeurant
l'organisateur du projet.

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Financement.
L'association ne reçoit pas de subvention de fonctionnement.
Cela lui donne sa liberté d'action, mais fait dépendre le
financement de ces expéditions des voyageurs eux-mêmes.
Le coût modeste de la vie dans les pays où ils évolueront
le plus souvent, l'organisation associative sans but lucratif, la participation
de chacun à l'entretien de l'équipement, permettent de financer
le projet à moindre coût, avec un apport des participants
de l'ordre de 550 euros par mois. Il appartient à chacun de récolter
des aides extérieures si nécessaires (travaux personnels
avant de partir, parrainages, etc).
Des travaux du groupe, quelques reportages, permettront de soutenir momentanément
ceux qui auraient du mal à fournir cet apport individuel.
Le projet démarrera sur Karrek Ven dès
sa remise à l'eau. Le premier groupe aura le privilège
"pionnier" de participer au réaménagement du bateau.
Il sera aussi, par ce séjour au Venezuela, à pied d'oeuvre
pour découvrir la culture indienne, la forêt tropicale et...
pour plonger dans les mers coralliennes!
Pour suggestions, propositions,
et demandes de participation,
utiliser le formulaire ci-dessous.
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