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Mer Caraïbe, Venezuela

 

 

Avec l'approche de la remise à l'eau de Karrek Ven, les questions sur son futur se font plus pressantes.
Le manque de crédits côté bateau autant que côté stagiaires oblige à inventer une nouvelle formule pour le démarrage des expéditions. Formule... peut-être bien intéressante !

Parlons du futur

Le sauvetage de Karrek Ven est le résultat exclusif du travail et de l'activité de quelques anciens équipiers, patrons et amis de ce bateau, de la passion des deux derniers jeunes marins qui l'ont porté jusqu'à sa restauration, et de l'acharnement d'un vieil amoureux de ce navire, qui cravache depuis un an sur un chantier d'Amérique du sud et sur Internet pour que les travaux soient de qualité, que le financement se fasse, et que l'avenir de ce "canot'" se prépare, dans l'esprit du travail bien fait qui l'a caractérisé depuis toujours, tant durant sa période de pêche que durant sa période d'école.

La restauration de Karrek Ven, ce n'est pas rien ! Ceux qui la mènent en bavent depuis un an ! Et ce n'est pas fini.

Alors, pas question ensuite de faire n'importe quoi de ce bateau, avec n'importe qui. Nous avions proposé un programme de formation de jeunes gens par la manoeuvre de ce vieux gréement, ses navigations, des voyages lents à terre, des recherches, des participations à des actions culturelles, humanitaires. Des candidats ont pris contact, des professionnels de divers bords ont proposé leurs services. Mais vite sont apparues des difficultés, liées aux conditions de vie actuelle :
- Les professionnels demandent une rétribution.
- Beaucoup de jeunes gens disent ne guère pouvoir demeurer en expédition plus d'une année.
- Ils n'ont le plus souvent pas de quoi financer tout ce séjour.

L'option de Karrek Ven est innovante :
- les stages sur vieux gréements d'habitude ne durent que quelques semaines, lors de vacances,
- et une formation longue est généralement prise en charge par une institution.

Or, rien de tel ici. Le séjour est long, et il n'y a pas d'institution qui finance. Il faut donc inventer comment faire, et pour cela réfléchir, tâtonner, discuter. Tout le monde s'accorde sur les mérites d'une telle aventure. Tous les candidats manifestent leur enthousiasme ày participer. Ses lignes générales, son esprit, ne sont donc pas à remettre en cause. Par contre, le démarrage et la mise sur pied de ces opérations sont à modifier. Sans argent pour l'équiper et l'entretenir, point de bateau, et sans lui point d'expéditions.

Nouvelles propositions

Nous allons bâtir notre projet petit à petit.

1/ Il fallait le bateau, on est en bonne voie pour l'avoir.
2/ Un capitaine expérimenté pour le mener et former un équipage, on l'a aussi.
3/ L'équipage, il ne manque plus que lui pour pouvoir naviguer et entretenir Karrek Ven. C'est là qu'interviennent les changements, imposés par les raisons exposées ci-dessus.

Au lieu de démarrer avec un groupe de 12 stagiaires, nous allons seulement recruter 4 ou 5 jeunes gens de plus de 16 ans, attirés par la mer, l'aventure et ce bateau. Ils pourront rester au delà des six mois d'abord envisagés. Les longues expéditions à terre sont reportées à plus tard.

Cet équipage accueillera des groupes qui apporteront un financement au bateau et aux expéditions : reporters, scientifiques, séminaires, groupes culturels séjournant plus longtemps à bord et utilisant le bateau comme base logistique pour une tournée... ou tout simplement touristes désireux de passer quelques jours en croisière, aux Caraïbes, dans les Antilles, en Amérique centrale ou sur l'Orénoque. Ces accueils étaient prévus dans le projet initial. Mais ils seront plus fréquents.

Il s'agit en effet de construire un outil qui fonctionne, de façon autonome, avec des bases financières qui permettent à Karrek Ven de bien s'équiper et d'assurer ses dépenses de fonctionnement. Cet outil créé, nous pourrons peu à peu développer le projet initial des stages bateau/terre. C'est l'époque pionnière de la troisième vie du Karrek Ven. Epoque d'exploration, de réflexion, d'échanges, de construction de l'avenir.

 

 

 

Intérêt pour ces premiers équipiers.

Pour qui aime le bateau, cette nouvelle formule de "démarrage" tombe bien avec cette possibilité de se perfectionner dans le monde de la mer.
- Un an de séjour serait bon.
- Deux ans serait parfait, pour bien apprendre, faire d'intéressantes navigations, devenir apte à prendre une part plus engagée dans les activités du bord.
- Quelqu'un qui trouverait ici sa voie pourrait continuer le travail à bord par la suite, lorsque se dérouleront les stages initialement prévus.

Ces équipiers trouveront là l'occasion d'une bonne formation leur permettant d'assurer la conduite et l'entretien d'un tel bateau : manoeuvres à la voile et au moteur, "navigation" (se repérer en mer, tracer sa route, choisir le mouillage) avec moyens modernes (GPS, radar, sondeur), et traditionnels (sextant, compas de relèvement, etc.), météo, radio, matelotage, entretien et réparations du bateau et des appareils à bord, éléments d'architecture navale, de dynamique des voiles.
L'atelier du bord sera reconstitué : bois, mécanique, électricité, électronique.
Atelier d'informatique permettant une initiation ou un perfectionnement à divers programmes (texte, comptabilité, statistique, traitement de l'image, etc.). Animation de ce site Internet.
Français, anglais, espagnols sont parlés à bord.
Enfin n'oublions pas l'intendance : cuisine, approvisionnements pour tout un groupe.

En toile de fond aux navigations de Karrek Ven, une aventure commencée par d'autres groupes sera reprise. C'est une recherche auprès d'Indiens, sur des influences culturelles qu'ils auraient reçues, semble-t-il, de gens venus par mer il y a 6-7000 ans.
Qui étaient ces navigateurs ?
Equipiers et hôtes du Karrek Ven pourront participer √à cette recherche, menée comme une véritable aventure en s'enfonçant dans l'épaisse végétation tropicale, remontant cours d'eau et cascades, ou bien de façon scientifique avec ethnologues et archéologues. Réalisation de bases de données, CD, films, articles.

Le lieu privilégié des navigations de Karrek Ven durant l'année 2005 sera donc la zone Caraïbe.

Les équipiers participeront au financement de leur séjour. C'est un principe coopératif de base. Des aménagements individuels sont possibles, en particulier au fur et à mesure que s'accroissent les compétences, conduisant à une plus grande prise en charge du bateau et de ses activités.

Il est indispensable que les candidats équipiers aient un réel intérêt pour cette participation. Conduire une telle affaire n'est pas simple et nous ne le faisons pas pour de l'argent. Ne venez pas seulement parce que vous pensez que ce sera une bonne formation pour vous. Venez avant tout parce que cette vie vous attire. La formation viendra si le bateau, la mer, la découverte, la vie d'équipe vous passionnent.

Faites également bien la part du rêve et de la réalité quotidienne. La vie en bateau n'offre pas le confort de la vie à terre. C'est un peu du camping permanent, et souvent sur des vagues. Les autres sont proches, on ne peut leur échapper. Mieux vaut donc être sociable et d'un caractère facile. Pas de télévision, pas de "sortie" le soir. Il faut se voir en permanence comme en expédition.

Il y aura un premier temps d'aménagement du bateau, excellent pour souder l'équipe.
Un second temps, d'entrainement à la navigation.
Et un troisième où alterneront les moments de navigation/découverte/recherche, et ceux d'accueil.

Pratiquement :
Qu'au vu de ces nouvelles données ceux qui nous ont déjà contactés renouvellent leur demande si cela leur convient toujours.
Que ceux qui ne nous ont pas encore contactés le fassent rapidement.

L'équipage devra participer au réaménagement du bateau. C'est le travail des pionniers, c'est l'occasion pour eux de vraiment le connaître, de s'initier à son entretien, c'est le début de l'attitude passionnée, non consommatrice.
Quelques uns peuvent arriver à bord en septembre sur le chantier, mais il n'est pas souhaitable d'être nombreux à ce moment là.
Les autres arriveront aux environs de la remise à l'eau, dans le cours du dernier trimestre 2004.

Intérêt pour les groupes accueillis

Les groupes accueillis ponctuellement pourront bénéficier de la présence d'un équipage efficace, non seulement dans les manoeuvres et l'intendance, mais dans l'aide aux réalisations, au travail à faire (appui logistique aux chercheurs, aux reporters). Cet équipage n'est pas fait de marins salariés mais de jeunes gens qui intègrent cet accueil à leur découverte du monde, curieux de tout et prêts à faire participer leurs hôtes en croisière à leur vie et à leurs propres recherches. Les personnes intéressées par un séjour à bord ou une opération nécessitant le bateau courant 2005 peuvent nous contacter dès à présent.