
 |
 |
Le Karrek Ven est ce qu’on appelle un « vieux
gréement » : un bateau de la marine
en bois, avec des voiles auriques comme autrefois, et un parfum
d’aventure.
Monter à son bord donne l’impression de grimper
dans l’Histoire, celle des bateaux d’antan et
la sienne propre : un quart de siècle à
la pêche à voile en Atlantique, un autre quart
de siècle en expéditions de recherche avec des
adolescents passionnés, des rives de la mer Rouge à
celles des Amériques.
Sa restauration complète juste achevée lui permet
de se lancer dans une troisième vie.
Son nouvel équipage est constitué de volontaires
qui embarquent pour au moins 6 mois renouvelables.
Il réalise toujours des expéditions (de recherche,
humanitaires, ou de simple découverte).
Cependant, c‘est avant tout pour ce bateau, pour les
bateaux et pour le monde maritime, davantage que pour les
expéditions, qu’un équipier doit embarquer.
Les expéditions offrent un programme, un but, des possibilités
de réalisations diverses, mais c’est la vie en
bateau, et la vie de ce bateau en particulier, qui doivent
d’abord attirer le candidat équipier.
En effet, Karrek Ven nécessite un équipage efficace
pour fonctionner et demeurer en état. Et s’il
enseigne les mille et une choses qu’il faut savoir pour
en tirer le meilleur, c’est en fonction de l’intérêt
qu’on a pour lui. Plus on s’y donne, et plus il
donne.
|
|
 |
- Caractéristiques de
la vie à bord
(Fermer) |
 |
Cette vie, loin de nos concentrations urbaines
modernes, loin de la violence, de l’égoïsme,
de la médisance, certes propres à l’homme
mais bien florissantes dans les sociétés
d’abondance, permet d’éprouver la
paix, la coopération, la droiture, car on ne
peut tricher avec les autres membres de l’équipage,
eux-mêmes affrontés à la mer.
Elle permet aussi de sortir de la futilité, du
paraître, de la consommation, nous replongeant
dans la nature pour le meilleur et pour le pire, avec
ses rythmes et ses exigences. La cité s’efforce
de nous garder du froid, de la faim, des hasards malheureux,
mais en bateau, la protection vient de nous, de notre
aptitude à prévoir, à conserver
notre matériel en état, à demeurer
un groupe efficace et uni.
De jeunes adolescents ont entretenu et mené pratiquement
seuls ce bateau et conduit des expéditions avec
lui durant plus de vingt ans. Aujourd’hui, des
adultes, forcément plus marqués par leurs
habitudes citadines, leur confort, leur individualisme,
y parviendront-ils ? Sans doute, car la mer a vite fait
de nous montrer ses cartes et de nous apprendre les
règles du jeu. C’est en tous cas le pari
que nous faisons pour cette nouvelle et 3e vie du Karrek
Ven.
On peut rapidement apprendre à utiliser et à
faire jouer les muscles qui conviennent, se mettre à
la mécanique, à la réparation des
voiles, aux problèmes de navigation. Cela découle
d’une disposition d’esprit. Il faut avoir
confiance en soi, confiance dans les autres, et plonger
sans retenue dans l’aventure. |
|
|
|
 |
Ces aventures sont ouvertes à tous à partir
de 18 ans, sans distinction d’aucune sorte, avec,
quand c’est possible, participation plus importante
des gens du cru même, véritables guides
en leur milieu pour les autres, mais aidés en
retour par les autres, qui leur apportent un éclairage
venu d’ailleurs.
Le mélange des âges, des sexes et des cultures
est souhaitable, permettant à chacun d’éviter
les lunettes, voire le carcan des modes de son milieu
ou de son âge. Il ne s’agit pas de niveler,
d’uniformiser, mais de faire prendre mieux conscience
à chacun de l’existence d’autres
points de vue, d’autres façons de penser,
et de mieux partager les qualités propres aux
âges et aux milieux : l’enthousiasme
des plus jeunes, et sagesse, tolérance, qui s’acquièrent
avec l’âge ou participent d’une autre
culture dont nous aurions des représentants à
bord.
|
|
|
|
|
- Première expédition
envisagée
(Afficher) |
|
|
|