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Expéditions du Karrek Ven : le bateau d’une belle aventure

Karrek Ven sous voiles

Le Karrek Ven est ce qu’on appelle un « vieux gréement » : un bateau de la marine en bois, avec des voiles auriques comme autrefois, et un parfum d’aventure.
Monter à son bord donne l’impression de grimper dans l’Histoire, celle des bateaux d’antan et la sienne propre : un quart de siècle à la pêche à voile en Atlantique, un autre quart de siècle en expéditions de recherche avec des adolescents passionnés, des rives de la mer Rouge à celles des Amériques.
Sa restauration complète juste achevée lui permet de se lancer dans une troisième vie.

Son nouvel équipage est constitué de volontaires qui embarquent pour au moins 6 mois renouvelables.
Il réalise toujours des expéditions (de recherche, humanitaires, ou de simple découverte).
Cependant, c‘est avant tout pour ce bateau, pour les bateaux et pour le monde maritime, davantage que pour les expéditions, qu’un équipier doit embarquer. Les expéditions offrent un programme, un but, des possibilités de réalisations diverses, mais c’est la vie en bateau, et la vie de ce bateau en particulier, qui doivent d’abord attirer le candidat équipier.
En effet, Karrek Ven nécessite un équipage efficace pour fonctionner et demeurer en état. Et s’il enseigne les mille et une choses qu’il faut savoir pour en tirer le meilleur, c’est en fonction de l’intérêt qu’on a pour lui. Plus on s’y donne, et plus il donne.

- Caractéristiques de la vie à bord (Afficher)

- Modes et moyens (Afficher)

- Pour qui ? (Afficher)

- Réalisations (Afficher)

- Démarrage (Afficher)

- Besoins (Afficher)

- Première expédition envisagée (Fermer)

Le programme est flexible, dépend des opportunités.
Karrek Ven, pour le moment aux Antilles, aimerait recevoir des équipiers qui soient disposés à consacrer une partie de leur temps à bord pour aider à terminer l’aménagement. Celui-ci est assez avancé pour accueillir du monde, naviguer, donner du bonheur à ses équipiers comme le montrent les 4 premiers numéros du journal. Cependant, ces mises au point de l’équipement, mécaniques, électriques, radio, peintures et décoration, travaux sur le gréement, ne permettent pas encore à un équipage de se consacrer complètement à une expédition véritable. Tout en prenant le loisir qu’il nous offre dans ces mers de corail, terminons donc d’abord le navire et bâtissons la suite.

Karrek Ven peut également accueillir dès maintenant des hôtes, comme le spécifie ce site. Il le souhaite pour sa caisse de bord, bien mise à l’épreuve par les travaux d’aménagement et le remboursement des dettes de la restauration. Venir y naviguer quelques jours est donc une façon agréable de l’aider. L’essentiel du confort et de la sécurité sont assurés, comme l’ont montré quelques accueils depuis le début de l’année.
Les hôtes accueillis durant l’expédition (voir ci-dessous) auront le privilège et le devoir de suivre son rythme et ses activités. Des aménagements pourront cependant se faire pour des groupes (lieu d’accueil et de départ près d’un aéroport, programme d’activités).

La première expédition importante pourrait démarrer en juillet 2007 :
L’OR DES DIABLES, L’OR DES DIEUX

Par son inaltérabilité, l’or est divin, chez les Indiens.
Le Tatou d’Or des Andes vénézuéliennes veille à l’équilibre du monde.
El Dorado, le Doré, chef Indien enduit de poudre d’or, chaque année s’immergeait dans le lac sacré où l’on jetait des objets d’or.
Chez les Desana de Colombie, l’or est la semence divine.
Ibeorgun, héros culturel des Indiens Kuna du Panama, fondateur mythique de la première Université américaine, voyageait sur un radeau d’or.

Tout cet or rendait fou les conquistadores qui n’y voyaient, insatiables, qu’une source de richesse et donc de pouvoir et de plaisir. Ils cherchèrent un eldorado dans tout le nord de l’Amérique du sud, pillèrent les sanctuaires, les villages, et envoyèrent l’or en Europe à travers Carthagène des Indes (Colombie), Portobelo (Panama), s’affrontant aux pirates et corsaires anglais, français, hollandais.

Aujourd’hui encore cette lutte continue : meurtres de communautés indiennes pour s’emparer de leurs terrains aurifères puis attaques de ces chercheurs d’or par des bandits, les nouveaux pirates… Achats de plaisirs éphémères par ces orpailleurs lorsqu’ils trouvent une pépite tandis que, paisibles, rieuses, les Indiennes des îles San Blas du Panama continuent, comme leurs ancêtres, de porter l’anneau d’or nasal.
Et notre anneau de mariage ? Serait-il également divin ?

L’examen de ces conceptions si diverses de l’or, à travers les récits mythologiques, les documents historiques, ethnologiques, l’observation d’aujourd’hui, rapporté au type de société, de culture, qui les génèrent, et aux relations interindividuelles qu’elles entretiennent, constituera l’objet de cette première expédition.
Nous découvrirons le présent, le passé, les organisations sociales des Indiens, des pirates, nous rechercherons leur conception du monde, nous filmerons, … et nous réfléchirons !

Mais bien sûr nous revivrons aussi l’aventure des corsaires et pirates écumant ces côtes, arrivant à Carthagène des Indes, la plus belle cité de la Caraïbe encore aujourd’hui. Nous plongerons sur les coraux des archipels. Certes, il y a du travail à bord, la navigation n’est pas toujours simple, ni la cohabitation sur ce petit espace, mais pour qui se moque du confort et des habitudes, il y a de beaux jours, en perspective dans cette expédition !

En raison de la saison cyclonique, elle se déroulera dans les zones généralement peu affectées par ces phénomènes, Venezuela, Colombie, Panama, à terre, au long de la côte et dans les îles, chez les chercheurs d’or et les Indiens.

A la fois sérieuse et drôle, avec des navigations faciles (Venezuela) à difficiles (Colombie, puis retour des îles San Blas), des percées à terre passionnantes (El Dorado au Venezuela, Andes, musées de l’Or de Colombie), elle durera de juin à la fin de l’année 2007.

Attention, ceci n’est pas un programme, sinon il s’agirait d’un circuit touristique organisé. Ce sont des propositions, une façon de concrétiser la recherche et l’aventure. Les découvertes effectuées au fur et à mesure nous pousseront, elles, dans une direction ou une autre.

Le meilleur moment pour se joindre à cette expédition est d’arriver à bord un mois ou deux avant son début, afin d’apprendre le bateau et d’aider à le préparer. On peut cependant la joindre ultérieurement, en fonction des possibilités de lieux d’accueil, d’autant plus qu’il est nécessaire de conserver un bon équipage pour la suite de cette expédition, début 2007. En règle générale, une expédition ne commence donc pas avec un équipage entièrement neuf. Les accueils et les départs se font n’importe quand, mais ne doivent pas immobiliser le bateau près des aéroports. L’itinéraire de l’expédition, son déroulement dans le temps, sont fonction avant tout des choses intéressantes rencontrées par le groupe et sont conditionnées par la météo. Le nouvel arrivant doit se débrouiller pour rejoindre le bateau là où il se trouve.

 
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